Il existe plusieurs types de toilettes sèches. Et désormais, vous pouvez avoir les avantages sans les odeurs et mauvais visuels. Laquelle choisir ?
Les différents types de toilettes sèches
Les Toilettes à Litière Bio-maîtrisée
Le principe des ces toilettes est assez rustique. Il y un siège et un seau collecteur au dessous qui recueille les matières fécales et l’urine. Nous sommes bien loin de ce que certains anciens appelle « le catiche d’antan » au fond du jardin et leurs odeurs pestilentielles.
Après chaque utilisation, au lieu de tirer la chasse d’eau, on recouvre le tout de sciure ou de copeaux de bois non traité. La sciure absorbe les urines, couvre l’odeur et le visuel. Ces matériaux absorbent le solide et le liquide en bloquant les odeurs. Le seau se vide une fois qu’il est plein. cette méthode est 100% autonome et portable.
Les toilettes à lombricompostage.
Dans ce type de toilettes la cuvette est directement reliée à l’unité de compostage. Des lombrics transforment les matières en compost. au bout d’un an le volume est réduit d’environ 30% du volume total. Ce type de toilette nécessite un sous-sol, une ventilation électrique et le vidage s’effectue tous les 8 à 15 ans.
Les toilettes à séparation d’urine.
Très utilisée chez les scandinaves, elle comprend une cuve de récupération des urines qui vont directement sur le compost ou qui sont récupérées comme fertilisant pour l’agriculture. Dans ce cas, on ne rajoute pas de la sciure à chaque passage, un système de ventilation est souvent intégré pour accéléré le séchage des matières fécales et ainsi stopper les odeurs. Le vidage s’effectue mensuellement.
Notre conseil, sans oublier l’économie
Si vous souhaitez une mise en place facile, nous vous conseillons de choisir les toilettes à litière bio-maîtrisée.
Le seau est donc vidé en compostage. Il possède les 3 matières essentielles : l’azote avec l’urine, le phosphore avec les matières fécales et le carbone avec la sciure et le papier toilette. La décomposition est accéléré quand on mélange à la fois les déchets de cuisine, et du jardin. La température du tas monte à plus de 60°, et élimine tout organisme pathogène.
A noter le compost s’avère plus performant pour détruire les molécules chimiques présentes dans les elles ou dans les urines, que le processus actuel utilisé dans les stations d’épuration.
Et n’oubliez pas, en moyenne votre chasse d’eau classique vous fait consommer 200 000 litres d’eau potable par an, voilà une vraie source de motivation pour se lancer dans cette aventure des toilettes sèches.